Pour financer une start-up, il existe actuellement plusieurs solutions. Bien que les solutions dites classiques demeurent les plus en vue, d’autres sont en train de se développer et peuvent représenter de bons moyens de financement à la place des produits plus communs.
De nouveaux moyens de financement « peu conventionnels »
À côté des solutions de crédits conventionnels, il est possible de trouver un financement beaucoup plus novateur pour développer sa start-up.
Le bootstrapping est une technique de lancement d’entreprise avec des moyens personnels limités sans recourir aux financements extérieurs. Il s’agit d’un autofinancement qui vise à ne pas devoir rendre compte à ses créanciers ou aux investisseurs. Cette méthode est moins coûteuse, mais n’est pas la meilleure solution en cas de besoin de gros investissement.
Le concours de startups est également un bon moyen de financement. Il s’agit de participer à un concours d’innovation pour que son projet soit visible afin d’obtenir un financement. Par contre, le concours est chronophage, d’autant que les chances d’être visible de cette manière sont parfois infimes, même si les montants à gagner peuvent aller jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Le love-money peut financer un projet en se faisant aider financièrement par des proches qui vont verser leur contribution sous diverses formes : dons, prêts, comme le prêt immobilier sur ce site, entre particuliers. Certaines grandes entreprises ont débuté grâce au love money. Toutefois, cette option n’est pas souhaitable en cas de gros besoins en investissement.
Trouver un financement de type « crédit »
Le microcrédit est un prêt à faible montant qui peut financer une start-up. Il s’agit également d’un prêt à courte échéance et qui présente l’avantage d’être disponible rapidement. Toutefois, son remboursement doit être effectué rapidement, d’autant que le montant est faible avec un taux d’intérêt élevé.
Le prêt bancaire a l’avantage d’être planifié en ce qui concerne son délai de remboursement. L’investisseur doit également présenter un plan d’affaires afin de pouvoir bénéficier d’un financement. Cette solution est la moins sollicitée par les start-ups même.
Sinon, l’investisseur peut choisir le crowdfunding qui consiste à ouvrir le financement du projet à des personnes extérieures. Il s’agit d’une solution de plus en plus largement adoptée, d’autant que les montants obtenus peuvent être très élevés. Par ailleurs, le crowdfunding donne une large visibilité à l’entreprise même si la concurrence peut être rude.
On peut également profiter du financement provenant des investisseurs providentiels. Ils interviennent souvent après les premiers pas de l’entreprise en investissant financièrement contre des parts de l’entreprise. Ces investisseurs apportent expertise, expérience et réseau à l’entreprise.
Les fonds d’amorçage peuvent également financer la start-up. Ce financement contre des parts de l’entreprise va amorcer le développement de l’entreprise en apportant des fonds pour la mise sur le marché des produits. Il s’agit d’un partenariat à long terme.
Enfin, les investisseurs en capital-risque peuvent intervenir pour le financement. Ils apportent un financement pour le démarrage et le développement des produits de l’entreprise. Le financement sera échangé contre des parts de l’entreprise. Cette solution est surtout adaptée aux projets qui nécessitent de gros investissements.
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